Le télétravail ne trouve pas sa routine à temps plein, certains salariés apprécient l’esprit d’équipe de leur entreprise et puis les copains qu’ils avaient à Paris ne font pas le trajet pour venir les voir.
Il faut donc retrouver un tissu social, pour les parents mais aussi pour les enfants, qui eux, il faut l’admettre s’en sortent mieux grâce à l’école.
Aller se perdre dans la pampa, être ravitaillé par les corbeaux a de quoi devenir neurasthénique. Mais se retrouver en tas dans un appartement parisien sans extérieur en cas de confinement, risque de vous conduire plus facilement en prison qu’à l’asile.
Fort de cette leçon, nos urbains en mal de verdure tel l’escargot en mal de salade ont décidé de migrer vers des zones plus potagères bio compostables. Et on les comprend. Toute l’Ile de France leur tend les bras, mais certains secteurs sont plus isolés ou éloignés des gares. Et ça, c’est l’un des critères incontournable pour les expatriés que deviennent nos urbains.
Pour que cette mue s’opère sans douleur, il faut bien calculer tous les paramètres et s’assurer que ce rêve d’espace et de nature ne ressemble pas à un enterrement de première classe. Car c’est bien là le risque si l’on s’isole dans des villages sans commerces, dont les écoles ne sont pas sur place, avec une gare éloignée.
Ne serait-ce pas là, le moment de placer l’idée qu’un chasseur a toute sa place. Pas pour vous rapporter un lièvre pour le civet du week-end mais repérer les endroits les plus chouettes, où vous pourrez non seulement vous ressourcer mais aussi vous faire de nouveaux amis grâce aux parents des copains de classe de vos enfants. Il faudra aussi s’assurer que des restaurants sont présents et qu’on n’est pas à perpette d’un cinéma, musée, ou autre attraction touristique tels monuments, beaux environnements et même la pratique sportive comme un golf, une piscine, ou un espace nautique.